“Légèreté de l’oiseau qui n’a pas besoin pour chanter de posséder la forêt, pas même un seul arbre.”
Christian Bobin
Qu’ils jaillissent d’un bosquet ou planent au zénith, leur présence gracieuse et furtive me ravit jour après jour. Observer leurs agissements et leurs migrations me rappelle à quel point nous ne sommes pas le centre de la vie sur terre. Je les dessine immédiatement après avoir croisé leur chemin, toute imprégnée de mon ressenti, comme une façon de prolonger l’émerveillement de ces rencontres.
